LE HAVRE

Réunion du 10 novembre 2021 sur le thème d l'année:

Vivre dans un monde en mutation
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Nous nous sommes intéressés à essayer de faire l’inventaire des mutations qui nous attendent, des changements dont on pense qu’ils sont inéluctables.
Parmi d’autres signes de mutations, nous avons repéré :


 L’âge. Pour chacun d’entre nous, il est évident que l’âge entraîne des mutations sur la santé, la réactivité à la fatigue et autres désagréments du même type.
Au regard de quelques affirmations comme « Que ta volonté soit faite …, Dieu laisse le monde se faire selon ses lois », la foi aide-t-elle à supporter les mutations ? Il y aurait comme une forme de résignation devant un phénomène inéluctable qui inclinerait à l’acceptation.
On rappelle que la liberté de l’homme est inaliénable. Les textes bibliques qui en traitent sont les plus anciens et sont des textes prophétiques. Les récits sur la création qui ouvrent la Bible n’ont été rédigés qu’après l’exil à Babylone et le contact avec les cultures de Mésopotamie.


 Le métissage de la société. C’est un constat qu’on ne peut que faire et qui entraîne des réactions très différentes, souvent contradictoires. Certaines sociétés prônent l’intégration, d’autres s’organisent de façon communautariste. On peut s’étonner du naturel des petits enfants dans des cours d’école « colorées ». Les blocages ne viendraient-ils qu’avec l’âge, ou est-ce plus culturel ?
L’éducation jouerait alors un rôle fondamental.


 L’informatique mène à une mutation profonde.
Il n’y a qu’à voir l’aisance des petits enfants avec les tablettes.
L’informatique nous aidera-t-elle à répondre aux questions de fond ? Qui dirige quoi ? Pour nous mener où ?
Il semblerait qu’elle favorise les mouvements naturels des sociétés. Par exemple, quel est l’algorithme de « parcours sup » ?
Quelle place reste-t-il pour la démocratie dans une société contrôlée par des algorithmes ? Elle paraît de plus en plus restreinte.

 Le climat n’est peut-être pas encore une mutation mais pourrait très bien le devenir.
Serons-nous placés devant le dilemme de s’adapter ou disparaître et comment s’adapter en cas de mutation ?
On sait qu’il y a une limite à la capacité d’adaptation à la chaleur, à la sécheresse, … à la
pénurie de ressources alimentaires.


 Et la sobriété dans tout çà ?
Sera-t-on contraints à instaurer des quotas (d’eau, d’électricité, …), avec des systèmes de bonus/malus ?


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