REPRÉSENTATION DANS LES INSTITUTIONS
Grenoble, 10 février 2017
13 présents
J’ai toujours été intéressé par le message général de la politique. Avec le CCFD, je participe à la campagne des plaidoyers : par exemple lutte contre les paradis fiscaux, les entreprises du Bangladesh... Intérêt des contacts directs avec les députés présents sur le terrain. Mais déçu par les révisions du Conseil constitutionnel.
Je n’ai jamais eu d’engagement politique ou syndical. Je reste au niveau de recherche d’information en lisant différents journaux. Je reste observateur et non décisionnaire.
Très déçue par le politique, je reste sur la réserve, je ne peux pas faire confiance à ce système réservé à une élite. Le maire fait comme il veut, ce n’est pas la démocratie. Une véritable expérience de démocratie se vit dans l’Église protestante où les choix des votes sont respectés.
On confond la politique et la démocratie. Dans les petites communes, la politique n’existe pas. La politique, ce sont les hommes des partis. La démocratie serait la loi de la majorité, mais comment prendre en compte les minorités : « Je suis le maire, c’est moi qui décide ». Comment redistribuer les compétences. Les associations permettent la démocratie.
Je m’informe, je m’intéresse. Mais quelle confiance ? Obtenir une majorité a un sens.
J’ai participé à la commission culture de notre conseil municipal. Je fais confiance aux élus que je pense honnêtes. Comment se fait il qu’en France on peut dilapider l’argent sans contrôle.
Je suis troublé par ce candidat à la présidence qui s’affiche chrétien. Je regrette que l’Église catholique n’ait pas les mêmes règles de démocratie que les Protestants. Les essais de démocratie participative sont difficiles, le dialogue est souvent conflictuel. Je suis peu engagé au plan local.
Pour que la démocratie fonctionne, il faut un contrepouvoir. On doit faire sortir les affaires et pouvoir faire confiance. Les Vietnamiens soutiennent le nouveau président américain car il représente l’ordre.
Je suis très peu au cœur des débats politiques. Si on connaît les personnes on peut faire confiance, sinon on vote pour des idées.
Je fais confiance aux institutions. Leur fonctionnement est un gage de stabilité, elles représentent la majorité. Dans les conseils municipaux le travail est fait par les adjoints, en commissions, mais ils peuvent être manipulés. Difficulté à partager. On donne aux élus le pouvoir de gérer et de définir le budget.
Quand la majorité a tord, elle a raison... Pour le bien commun, nécessité d’une majorité sans tomber dans la dictature, et les décisions doivent être prises à long terme.
À notre arrivée à Grenoble, j’ai été très intéressé par les positions de l’équipe Dubedout, mais ne me suis pas senti « fait pour ça ». Un reproche au système politique : ne pas rendre compte après les élections.
Je suis toujours intéressée par les débats, mais je prends de moins en moins position. Avant, je trouvais que les hommes politiques avaient beaucoup de mérite, mais maintenant on est allé tellement bas, je suis dégoutée.
Après le tour de table habituel, discussion « à bâton rompu » entre nos amis élus municipaux sur les difficultés et les satisfactions rencontrées durant leurs mandats.