Mon corps et moi(2000-2001)

LE HAVRE

Octobre 2000

 

Nous avons envisagé ce thème sous deux éclairages :

1 – son corps : ==>   vivre avec son corps, maladie, vieillesse,

2 – être humain : ==>   place de l’homme dans la société, dans l’univers.

Voilà, faute de rencontres ultérieures, ce que nous avons commencé à dire.

- Quand on est jeune on dispose de la force physique et on ne se pose pas la question de l’insertion dans la création : inconscience de la mort.
- Avec le temps on prends conscience de l’évolution et de la faiblesse du corps, la maladie, … on devient moins ‘’animal’’, …
- Au fur et à mesure que l’on vieillit le corps se rappelle et devient de plus en plus présent (pénible ?). Il devient encombrant. De plus en plus, on sent les limites.

On constate le culte du corps avec ses exigences (image) et on veut que les gens soient ‘’bien dans leur corps’’. En cas de distorsion mal-être, frustration, complexes …  Le regard des autres peut renvoyer une image qui ne ‘’colle’’ pas à l’image idéalisée.

Le corps devient le support d’une activité marchande (pub, modèles présenté(e)s dans les magazines).

Etre bien dans sa tête et bien dans son corps (la tête fait partie du corps) ! La mode vestimentaire est très suivie par les ados, le phénomène s’atténue avec l’âge.

La douleur physique peut engendrer des souffrances. Calmer la douleur permet alors de gérer la souffrance  porter attention à la souffrance humaine, physique, morale, … dominer peur et angoisse, qu’est ce qui se passe en moi ? Par rapport à la mort, qu’est ce qui se passe en moi ? ( le non-retour amplifie l’urgence de la question !)

Le corps comme lieu de solitude – tragique de la destinée humaine – limite à la communication :  => saura-t-on exprimer son intime ?
=> son intime intéresse-t-il l’autre ?
Angoisse de la solitude dans la mort, de la solitude devant la mort, avec ou sans douleur corporelle .

Malheureusement, il n’y a pas eu de deuxième réunion pour continuer et approfondir !