EST CE QUE JE PORTE CONCRÉTEMENT
L’AVENIR D’AUTRE PERSONNES QUE MOI ?
Grenoble. 6 avril 2006
9 participants
- Je ne me sens pas responsable de l’avenir d’autres que de moi-même. J’ai pris le parti d’être le recours de nos enfants depuis leur indépendance, sans influencer leurs décisions. Dans mes engagements personnels, j’ai un grand souci de conserver la responsabilité de chacun. Souvent crainte de se sentir embarqué sans le vouloir, mais prêt à répondre aux sollicitations sans entrer dans la responsabilité de chacun qui assume sa vie.
- Je ne me suis jamais senti responsable de la vie d’autrui. On apporte toujours quelque chose à ses enfants (conseils, moyens...) sans porter leur avenir. On peut avoir des liens particuliers (parrainage par exemple) En entreprise, je participais à son avenir. On peut également participer indirectement au développement des personnes.
- Pour qui je compte un peu ? Ceux qui ont fait appel à nous (famille en situation difficile) ? Les enfants ont pris leur autonomie, et se débrouillent seuls.
- Je suis anxieuse de nature. Depuis l’inquiétude pour la santé de notre fille, je contemple les petites choses. Je me sens responsable de transmettre la valeur de la vie. Dans notre culture, nous sommes solidaires : aide au Viet Nam sans attendre de retour.
- J’ai appris l’autonomie à nos enfants adoptifs. J’ai aussi le souci du quartier, et me sens responsable de créer les contacts. Par le passé, j’ai appris à être responsable des autres. Maintenant, je recherche plutôt à rester lié. Mais j’ai la crainte d’être « embarqué ».
- Je me sens davantage responsable des personnes faibles, sans prendre de décision à leur place. Je me fais du souci pour les enfants plus fragiles, mais je suis seulement un recours pour les autres.
- Obligation de se sentir responsable d’enfants handicapés. Bonheur de profiter de ses petits-enfants sous la responsabilité de leurs parents.
- Nos enfants ne désirent pas que nous nous mêlions de leur vie. Il est plus facile de lâcher des liens extérieurs, que ceux de nos proches.
- Je ne me sens pas responsable, mais concerné. En tant que prêtre, on s’interroge toujours. Très difficile de se sentir dépendant. Ne pas rester seul : être le maillon de la chaîne.
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